Je ne suis pas de ce monde…
J’ai arrêté la Télé depuis 2003 !
Je tombe malencontreusement sur le BUZZ du moment, la participation de Mr Jean Claude Van Dame (#JCVD) à l’émission On n’est pas couché (#ONPC). Si les débats avec madame / mademoiselle S(*) ont été assez tendu notamment du fait de l’intervention de JCVD, il est bon de contextualiser la déferlante folle des réseaux sociaux sur des titres provocateurs.
La meute est lancée sur des propos détournés, des raccourcis grossiers. Où va le monde ? que d’énergie perdue dans de fausses polémiques ! La course au buzz n’a pas de fin, ni même de limite. Macho, Conservateur, Bof, Misogynie, Homophobe… quoi d’autres ?
Le ridicule ne tue pas mais là on a touché le fond, dans cette émission et ce lynchage de la “twittosphère” peu FAIR.
Un récapitulatif « objectif » de l’échange entre JCVD et de Madame S s’impose :
JCVD interrompt Mme S en sifflant [ très incorrect]
JCVD pose un réel problème avec des mots simples « si papa travaille et maman travaille qui va s’occuper des enfants » [les chauffeurs de salle ne savent plus quoi faire]
Mme S ne répond pas mais définit le “Manplaining” présupposant d’une expertise [de quelle expertise parle-t-elle ?]
JCVD applaudit
JCVD « J’ai une femme fantastique Gladys », Mme S le coupant « on la salue »
JCVD fait référence aux genres, et aux races
« un homme, c’est un homme. Une femme , c’est une femme. un chien, c’est un chien » opposition à la vision existentialiste que mentionna Mme S.
JCVD fait référence à Weinstein et à la peur de rentrer en contact avec une femme [effectivement, user de son pouvoir semblait être un droit qui donne lieu à des transactions plus ou moins consentantes]
JCVD s’enfonce « Les femmes sont supers, c’est comme les fleurs »
Mme S revient sur la peur des hommes, elle fait du Sarko en balançant une anecdote qui ne répond pas aux questionnent de JCVD. En effet, elle parle de violence conjugale quand JCVD parle de réfraction à la rencontre.
Mr Moix traduit merveilleusement la problématique soulevée, par la même occasion balance sur ses amis qui avaient peur d’être taguer dans le scandale #MeToo
Mme Angot tombe elle la silencieuse dans une confrontation ridicule qui n’a pas lieu d’être. [les chauffeurs de salle réagissent difficilement]
Réponse de JCVD sublime, en fait, il insiste pour la deuxième fois sur la liberté de choix, une femme n’est pas non plu obliger de travailler (la même chose pour un homme). Le réel problème est la destruction du foyer familiale (chapitre Femme Libérée du Manifeste de la raison objective).
Dépassée Madame S décide de lancer un autre débat sans répondre à la question :
« Qui va garder les enfants ?
– Et si c’est un homme avec un homme? »
« Vous êtes à l’ancienne » lui déclare une dame de sa génération.
JCVD ne se laissant pas démonter, continua
« Tu as deux enfants, tu es mariée ? »
– Oui » [pas si sûr …]
« Mon mari travaille, et c’est lui qui s’occupe des enfants pendants que je suis là »
Elle insiste encore pour la 3ième fois avec son étude de cas qui n’a aucun sens car hors propos.
– Et si c’est un homme avec un homme ou une femme avec une femme?
Ce n’est pas lié au genre ni même à l’orientation sexuelle, juste à la protection du foyer familial.
On arrive au fameux contexte…
« Les hommes se marient, les femmes se marient, les chiens se marient… tout le monde se marie, c’est normal que tout le monde divorce.»
Et voilà, une autre Sarko(**) très mal négociée de madame S, « la dernière fois que l’on a fait le parallèle entre l’homosexualité et la zoophilie, c’est un élu du front national… »
JCVD n’a pas parlé de zoophilie, un chien avec un chien n’a rien de zoophile.
JCVD qui revient sur une remarque mathématiques simple, si tous les hommes sont avec des hommes et les femmes avec des femmes… comment on va faire des enfants ? »
“On est loin de ça” répond Ruquier….
Effectivement, nous n’y sommes pas encore !
(*) du fait de son statu et surtout ne voulant pas être coupable de la violence du Web, nous désignerons par S
(**) par Sarko, nous faisons référence à la technique argumentative de l’ancien président qui consiste à revenir sur un fait divers émotif lorsque l’on l’interrogeait sur des thématiques profondes